Toute petite étude comparée : Yves Boudier, Là, Farrago, novembre 2003 et Paol Keineg, Là, pas là, Le temps qu’il fait (juillet 2005, postface de Marc Le Gros)

Publié le par Trémalo

Là, YB, il est dit : « évidente modernité » Ici, PK, on cite : « De la marge, du rebond, du défaut, rien à dire ».
Là, « la guerre est à ma porte/ l’ennemi/ dicte sa loi  »
Ici, « Aujourd’hui on suit d’un œil de verre les guerres de mouvement »
 
Ah, là la leçon c’est du jaune dans l’herbe, et ici, on décrasse les bougies à tâtons.
 
Cette étude est difficile et n’a guère d’intérêt fondamental. J’aime bien, là, « l’ouvrage démenti/ un rameau d’olivier coupé vert », m’étonne – lubie ?, de l’emploi réitéré du mot capitalisme par ici. On dit aussi que fait peu de mots et que c’est le pas là qui importe et fait corps.
 
Keineg paye ici la note de l’ex « blond, serviable, léger et spirituel » qu’il fut de son propre aveu, Boudier se voit là pour sa part tel un satellite « au-dessus du monde désempli ».
 
passe la main et Pas là vous embrasse sur la bouche.
 
Bien sûr, coûte 12 euros et Keineg 17. Pas là fait 159 feuilles et Boudier 63. Je n’ai pas le courage de calculer le rapport. Deux mots peuvent faire cendres et cinquante reverdir.
On règle des comptes lorsque l’on écrit de la poésie. Paol Keineg feint de n’avoir rien à en dire, Boudier exulte lui ici ou là. Rien à comparer, tout est dit. La « langue des mauvais jours » ici, celle des « jours de mars » là. Généreuse, la langue.






les autres notes :

Keineg - Boudier
www.tremalo.com/article-16244806.html
Alle
www.tremalo.com/article-14933879.html

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www.tremalo.com/article-11337990.html
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